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Conseils et astuces pour rassurer un enfant qui fait des cauchemars

Un enfant qui fait des cauchemars, c’est l’angoisse… pour lui-même, mais également pour ses parents ! On se retrouve désemparés, sortis du lit en pleine nuit et la tête encore embrumée de sommeil. Pris en tenaille entre l’envie viscérale d’aider notre bout de chou à gérer cette peur soudaine… et le besoin de retourner se coucher pour pouvoir assurer la journée du lendemain. Les mauvais rêves sont monnaie courante et n’épargnent pas grand monde ! Enfant, adolescent ou adulte, chacun connaît un jour ou l’autre le désagrément de ces perturbations nocturnes. Le cauchemar arrive assez tôt, autour de 2, 3 ans et est courant jusqu’à environ 10 ans. Ensuite, il devient plus épisodique. Mais pas complètement inexistant ! Alors, pourquoi mon enfant fait-il des cauchemars ? Et comment rassurer mon enfant qui fait des cauchemars la nuit ? On fait le point sur un sujet qui a chamboulé les nuits de bon nombre d’enfants et de parents, tous âges confondus !

Pourquoi mon enfant fait-il de mauvais rêves ?

Que se passe-t-il dans la chambre de notre Mini, et plus précisément dans sa tête, au moment où survient le redoutable cauchemar ? On veut l’information précise sur la cause de ce trouble pour pouvoir lui prêter main-forte en temps voulu !

Le mauvais rêve occasionnel

Le cauchemar épisodique, qui débarque dans un rêve, une nuit où pourtant tout allait bien, c’est une phase normale du développement psychologique d’un enfant. « Dur, dur d’être un bébé… » (😂) ? Eh bien pas tant que ça, en fait ! Les tout-petits sont plutôt tranquilles, côté rêves effrayants. Les choses se corsent un peu avant 3 ans, au moment où les mauvais rêves font leur apparition en fanfare avec son et image. Le cauchemar, c’est un bis repetita des peurs de la journée qui n’ont pas été correctement digérées. Or, il faut que ça sorte ! D’une manière ou d’une autre…

Et c’est là que surgissent les personnages effrayants, venus rejouer une scène symbolique. Loup, monstre, sorcière : chaque participant est façonné par l’inconscient de votre Mini et l’aide (« euh… comment ça “l’aide” ? », si, si, attendez !) à digérer une peur. Ou une frustration. Voire un sentiment un peu honteux, comme l’envie, la jalousie ou la pure méchanceté. Voyez le cauchemar comme un exutoire où votre gentil chérubin exprime toutes ses frustrations.

Peut-être votre fille a-t-elle passé une journée stressante ? Tout comme il n’est pas impossible que votre fils ait eu à aborder un changement de programme, que ce soit à l’école ou à la maison. Ce qui nous semble à nous, parents, être un petit grain de sable de rien du tout peut venir enrayer les rouages et faire un peu de dégâts la nuit venue… On ne peut pas forcément tout voir venir, c’est normal. Mais ça vaut le coup de garder en tête qu’un détail (qui n’en est donc pas un) peut faire dérailler la locomotive nocturne.

Les cauchemars à répétition

Rêves et cauchemars sont l’envers d’une même pièce : un endroit où votre Mini rejoue ses envies et ses frustrations. Ils expriment son désir et sa peur de grandir et sont donc une chouette soupape pour extérioriser. Rêver chaque nuit ne pose aucun problème. Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on cauchemarde (forcément, c’est beaucoup moins sympa 😱). Pourtant, les cauchemars à répétition sont, eux aussi, tout à fait normaux durant l’enfance. Inutile de s’inquiéter, donc. Même s’il est toujours bon d’en identifier la cause !

Une histoire effrayante racontée avec un peu trop d’entrain ? Une image aperçue à la télé, dans le journal ou dans un livre ? La perte de son animal de compagnie ? Un déménagement ? Un souci à l’école ? Tout ça entre en ligne de compte et peut amener aux cauchemars répétitifs. Si on se sent dépassés, en tant que parents, par une situation ou la gestion des cauchemars, on n’hésite pas à prendre rendez-vous chez un ou une psychologue.

Que faire pour rassurer mon enfant lorsqu’il fait des cauchemars ?

On a le « pourquoi », on va donc pouvoir s’atteler au « comment ».

Le rassurer au moment où se réveille en pleurs

Votre Mini est assise dans son lit, en sueurs et le visage couvert de larmes. Help ! D’abord, il est essentiel de la rassurer : tout va bien, elle est dans un endroit sécurisé, blottie dans vos bras. Elle peut choisir de verbaliser tout de suite, en vous racontant ce qui vient de la réveiller par surprise. Ou préférer attendre le lendemain. Si votre enfant choisit de partager instantanément ce qui lui a fait peur, c’est l’occasion pour vous de l’aider à dédramatiser. Sans chercher à diminuer son sentiment de peur !

Vous pouvez également allumer une lumière douce, tâtonner pour remettre la main sur Doudou et favoriser tout ce qui peut être perçu comme positif. Si vous avez un petit magnéto à proximité, pourquoi ne pas écouter une petite comptine douce ? L’idée, c’est d’aider votre enfant à sortir de sa peur, qui peut être paralysante. Hop, on passe à autre chose ! Câlins, bisous, musique, douches paroles : tout est bon à prendre.

Au moment de laisser votre Mini se rendormir, assurez-lui que vous n’êtes pas loin. Qu’il ou elle peut venir vous redemander de l’aide si besoin. Beaucoup de professionnels de la petite enfance vous conseilleront de ne pas l’autoriser à trouver refuge dans votre lit après un cauchemar. Et si vous avez réussi l’exploit d’aider votre enfant à se rendormir dans son lit après son cauchemar, vous pouvez lui laisser sa porte ouverte, au cas où. Et peut-être lui laisser à proximité une veilleuse apaisante.

L’aider à exprimer ses peurs

Une fois la peur passée (et la nuit terminée !), il est toujours bon de revenir sur ce qui a fait peur. Le rassurer quand il fait des cauchemars peut aussi prendre place en amont ou en aval. Votre Mini peut :

  • Dessiner son cauchemar, pour extérioriser à travers l’art et avoir un support de discussion. Il aura l’occasion, avec vous, de dédramatiser en ajoutant des détails comiques à son dessin (comme ajouter un bon nez de clown à la sorcière, par exemple ! Direct, elle fait moins peur !)
  • Raconter à voix haute, mettre des mots sur les monstres et les peurs, et engager une conversation avec vous autour de ses frustrations, de ses désirs (vous le guiderez, of course !)
  • Le lendemain soir, si vous sentez votre enfant prêt à réaborder le sujet, reparlez-lui de son cauchemar. Ressortez le dessin si vous en aviez fait un, et aidez-le à trouver du réconfort avant l’endormissement.

Veillez aussi à (re)mettre en place un rituel du coucher adapté à ses besoins du moment, ils évoluent vite !

Cauchemars et terreurs nocturnes, même combat ?

Et bien non ! Contrairement aux cauchemars, les terreurs nocturnes surviennent en début de nuit. Lorsque vous accourez dans sa chambre, votre Mini est en peur panique : sueurs, cris, cœur qui palpite, difficultés à respirer… C’est impressionnant, d’autant qu’il a le regard dans le vide. Pourquoi ? Parce qu’il est toujours en plein sommeil (ne vous fiez pas à ses yeux grands ouverts) ! Si les cauchemars nécessitent une réelle intervention de votre part, pour calmer le jeu et l’aider à se rendormir tranquillement, les terreurs nocturnes vous demandent un autre traitement. C’est très simple : Ne. Faites. Rien.

Pas simple de voir son enfant secoué de sanglots, pris de hurlements, et de ne rien faire. On sait… Pourtant, c’est bien la seule chose à faire. Parce que dans le cas contraire vous le réveilleriez vraiment, et ce n’est pas dit qu’il ou elle comprenne de quoi il en retourne. Ce qui est perturbant !

Ces terreurs nocturnes sont donc bien plus effrayantes pour vous que pour votre Mini (qui ne voit rien passer, la petite veinarde). Elles surviennent généralement entre 18 mois et 4 ans, puis disparaissent comme elles sont venues. Patience donc ! Vous pouvez rassurer votre enfant quand il fait des cauchemars, mais vous devrez le laisser en prise avec ses terreurs nocturnes. Mais pas de panique, elles sont sans danger pour votre enfant (pfiouuu…) ☺️.

Quand on voit les ficelles du décor, les cauchemars font bien moins peur, non ? Rassurer son enfant quand il fait des cauchemars est essentiel, il a besoin d’une présence rassurante pour passer à autre chose. Quitte à y revenir plus tard le lendemain pour dessiner la scène qui lui a fait peur et en discuter avec vous. Ensuite, vous pouvez aussi mettre en place des petits rituels magiques anti-cauchemar, qui fonctionnent si vous prenez le temps de verbaliser en parallèle. Et pour vous prêter main-forte à vous, on vous propose 7 histoires du soir pour dormir comme un petit loir. Allez, petits et grands, faites de beaux rêves 😴…

rassurer un enfant qui fait des cauchemars