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Découvrir les étapes de la motricité chez mon enfant

C’est le constat que se font beaucoup d’adultes lorsqu’ils deviennent parents : l’évolution d’un tout-petit est à peine croyable tant ça va vite ! Les stades du développement de l’enfance sont universels, mais pas partagés par toutes les espèces. Pour preuve, le girafon ira galoper quelques heures après sa naissance, là où le petit humain attendra environ un an avant de mettre un pied devant l’autre ! Alors, c’est sûr, ne pas avoir à rapidement fuir un prédateur n’a pas fait de la marche un apprentissage vital et numéro un. Et puis, bon, il y a fort à parier que le girafon ne la ramène pas trop en motricité fine ! N’empêche, l’agilité de mouvements de nos bambins nous bluffe régulièrement. Ils arrivent au monde tout recroquevillés et trouvent en quelques mois un équilibre et une habilité posturale. Tout ça grâce une belle coordination, un peu de tonus et un soupçon de stimulation bienveillante. Alors, à quoi devons-nous nous attendre en termes de motricité chez l’enfant ? Et quelles sont les grandes étapes ? Allez, on part faire le tour du développement psychomoteur de nos enfants !

Qu’est-ce que la motricité chez l’enfant ?

La motricité a une définition simple : c’est l’ensemble des fonctions nerveuses et musculaires qui assurent les mouvements (ça, c’est le Larousse qui le dit !). C’est donc cet apprentissage et ce contrôle de leurs muscles qui permet aux enfants de bouger, d’attraper, de marcher puis de courir. Au départ, bébé a peu de liberté de mouvements, et pour cause ! Il n’est pas encore en mesure de mobiliser certains muscles, comme ceux de son cou, par exemple. Le voilà donc la tête amoureusement posée sur votre épaule, attendant que les choses se passent. Son évolution sera rapide ! De motricité à autonomie, il n’y a qu’un pas (littéralement).

Car toutes les étapes le mènent à un objectif : acquérir la marche (comme le girafon, après tout il n’y a pas de raison !). Le maintien de sa tête, le fait de pouvoir se relever sur ses avant-bras, rouler, s’asseoir, faire du quatre pattes… Eh bien oui, tout ça fait partie de l’apprentissage de la marche. Ils ne perdent pas de temps ces nourrissons, toujours un œil sur l’objectif final ! Or, un enfant qui se déplace seul gagne en autonomie et ça c’est bon pour la suite ! Note pour plus tard, la motricité fait bel et bien partie des enjeux de l’école maternelle, salle de motricité, tapis et jeux sportifs à l’appui !

Fun fact : on part toujours des grands muscles pour affiner vers les petits. Il faut donc d’abord pouvoir contrôler l’épaule entière et tout le bras, avant de pouvoir saisir un objet entre pouce et index. On notera aussi qu’un enfant ne peut pas être au four et au moulin. Ne paniquez donc pas trop vite en constatant qu’ « il n’est vraiment pas moteur… ». Il met son énergie au service du langage et délaisse un peu les activités physiques. Il n’y a rien de mal à ça. Chaque chose en son temps ! Rassurez-vous, quel que soit son développement, un enfant passe par les mêmes stades de motricité globale. Étape par étape et sans jamais en rater une.

Quelles sont les étapes de la motricité ?

Venons-en aux faits ! Que se passe-t-il de majeur dans le développement de nos enfants de 0 à 5 ans ? Une quinzaine de grosses étapes figurez-vous ! À la naissance, votre petit bébé chéri d’amour… ne peut rien faire. Il est contraint dans ses mouvements et ne peut pas encore tenir sa tête tout seul (merci le creux du bras de papa et maman). Aux alentours de 3 mois, il va enfin pouvoir soulever sa tête et peut-être même soulever la poitrine lorsqu’il est allongé sur le ventre sur un tapis d’éveil. Entre 5 et 6 mois, il pourra rouler de ventre à dos et l’inverse. C’est parti pour de bonnes séances de roulades et de rigolades ! Entre 7 et 9 mois, il gagne en stabilité. Il apprend à s’asseoir seul, sans aide ni support, et peut jouer assis. Ce sera aussi le début des déplacements, en pivotant sur lui-même lorsqu’il est au sol, puis en rampant. De 10 à 12 mois, il parvient à se mettre debout et à tenir la position en s’accrochant aux meubles du salon. Il a peut-être déjà commencé à marcher à quatre pattes !

À partir de 13 mois, bébé peut marcher tout seul, jambes écartées et bras grands ouverts en balancier : en avant toute ! S’il ne le fait pas encore, il a jusqu’à 18 mois pour apprendre (on est laaaaarge)… D’ailleurs, entre ses 13 et ses 18 mois, il va s’en passer des choses. Votre Toumini va gagner en assurance dans ses déplacements, monter les escaliers et les descendre à reculons. Son développement psychomoteur à 2 ans est bien rodé : il peut courir et sauter ! À 3 ans, il peut tenir en équilibre sur une jambe. Mais aussi ralentir sa course dans une pente, et ça, c’est bien pratique ! Entre 4 et 5 ans, il peut carrément faire du vélo, lancer et faire rebondir un ballon : on ne l’arrête plus !

Comment développer la motricité chez un enfant ?

Tout est dans l’approche ! N’hésitez pas à encourager votre Toumini à étendre ses possibilités dès que vous l’en sentez capable. Ça ne vous viendrait pas à l’idée de mettre votre bébé en position assise s’il n’est pas capable de tenir assis (il ne serait pas super à l’aise non plus !)… mais pouvez-vous l’initier et l’encourager à s’asseoir ? Il y a une juste limite à trouver entre stimuler et forcer. Certains professionnels de la petite enfance conseillent de laisser le développement naturel suivre son cours et de ne surtout pas aider bébé à rouler ou s’asseoir. D’autres partent du principe que cette approche revient à le brimer dans ses apprentissages : ce serait un peu comme de dire qu’on ne parle pas à un bébé qui ne sait pas parler. Or, on sait qu’au contraire, c’est capital ! Alors, à vous de suivre votre instinct et les possibilités de votre bébé.

Une fois qu’il est plus grand, c’est plus simple, il est très réceptif aux encouragements et sait dire stop quand c’est trop pour lui ! Réconfortez-le quand il n’y arrive pas et remarquez ses efforts et sa persévérance. Prenez un peu de temps pour jouer aussi. Une partie de ballon, une activité manuelle, une session de danse improvisée, c’est bon pour son développement. Et ce sont de bons moments passés ensemble ! Selon son âge, vous pourrez lui proposer un jouet éducatif, une balle en mousse, et des jeux de construction. L’idéal étant qu’il puisse toucher à tout. Et si vous avez un bloc ou un module à escalader, profitez-en pour lui imaginer un parcours dans le salon !

La motricité est cruciale chez l’enfant et a une visée émancipatrice ! De sa naissance à ses 5 ans, il va se passer une foule de choses et les évolutions iront bon train. Acquisition après acquisition, votre tout-petit finira par maintenir seul les muscles de son cou, puis rouler, marcher, courir et sauter ! Ça vous file le tournis ? Et ce n’est pas fini ! Le développement de la coordination s’étale sur 8 ans, rien que ça. Si vous sentez que ça coince, sur le plan moteur ou émotionnel, touchez-en un mot au pédiatre, il ou elle vous aiguillera peut-être vers des séances de psychomotricité. Entre-temps, et pour encourager votre Mini à bouger un maximum, allez piocher parmi nos idées d’activités extérieures, il y a tant à faire ! Et puis, une fois la motricité globale bien installée, la motricité fine prend le relais. Attraper, pincer entre deux doigts, dessiner puis faire des progrès en écriture… Comme quoi, contrairement au girafon, on n’a jamais fini d’apprendre. Et toc !